Les mots ouvrent
des passages
Blanc granitique que la courbe de la vague, tel un pinceau, colore, un temps, avant de retourner à sa matrice.
Laissant le rocher pleurer sans fin cette étreinte sans avenir.
J'encre mes paroles pour qu'elles ne sombrent pas dans l'écume des pensées quotidiennes, qu'elles ne glissent pas dans l'abîme du souvenir, éteinte à la mémoire endeuillée.